"Je souffre des soirées maudites, le 24 décembre, le 31 décembre, le 14 juillet ... et le 15 août ! À dire vrai je les crains, car toute sortie tourne souvent à la catastrophe. De surcroît la clientèle, ces soir là, est le plus souvent grotesque.Je me suis raccroché à une grande table en ce 15 août en ce restaurant inconnu à mon répertoire : je comprends maintenant mieux pourquoi, et j'aurais mieux mieux fait de regarder le plus mauvais film à la télévision.Oublions la vague salade de crevettes en entrée, et l'erzast de langouste ensuite. Ensuite il a fallu subir ce qui, je suppose, devait être un spectacle, aussi débile que vulgaire. Bref je suis parti sans attendre la fin de ce cauchemar, et ne reviendrai jamais ici ; je considère même qu'un tel endroit ne devrait même pas exister, en tou cas pas sur Pampelonne.Je suis allé ensuite me consoler de ce ratage à un endroit voisin, Di Stefano, tout aussi populaire et hors de mes goûts, mais au moins plus jeune et fantaisiste."